La lutte contre les cyberattaques est devenue une priorité absolue pour les entreprises, non seulement les DSI et leur service informatique, mais aussi pour le PDG et tous les secteurs d’activité reposant sur des données commerciales ou personnelles. Un nouveau rapport d’Accenture a révélé qu’en moyenne, huit entreprises sur dix (83 %) ne sont pas suffisamment efficaces pour protéger leurs frontières informatiques.
Les 17 % restants des entreprises de premier plan, surnommées les «leaders de la cybersécurité», sont au contraire nettement plus performants dans la réalisation d’une cyber-résilience hautement performante. Alors, où gagnent-ils la bataille en ligne ?
Arrêter les attaques
Les leaders de la cybersécurité semblent capables d’identifier un nombre plus élevé d’attaques directes contre eux, une moyenne de 239 cyberattaques par an contre 166 pour les non-leaders, tout en ayant un taux de réussite bien plus élevé à se défendre contre eux. Ces organisations ne constatent que neuf atteintes à la sécurité par an, contre une moyenne de 22 par an pour les non-dirigeants.
Voici quelques bonnes pratiques :
Le nombre réduit de failles de sécurité par rapport au nombre total de cyberattaques signifie que les dirigeants ont presque un quadruple avantage lorsqu’ils traitent des failles de sécurité. Lorsqu’ils tentent de réduire le nombre de failles de sécurité, les dirigeants affirment qu’ils tirent le plus d’avantages de l’utilisation des trois technologies de cybersécurité.
Trouver rapidement les violations
Le temps est critique lorsqu’il s’agit de détecter une faille de sécurité, et les dirigeants ont des avantages distincts, avec 88 % capables de détecter une faille de sécurité en moins d’une journée en moyenne. Les 12 % restants ont déclaré avoir pu détecter des failles de sécurité en sept jours ou moins. Seuls 22 % des non-leaders peuvent détecter des failles de sécurité à une vitesse similaire, tandis que la plupart (78 %) prennent jusqu’à sept jours ou plus.
Lorsqu’ils tentent de trouver plus rapidement les failles de sécurité, les dirigeants affirment qu’ils tirent le plus d’avantages de l’utilisation des trois technologies de cybersécurité.