Qualcomm est reconnu pour ces activités qui consistent à produire des puces mobiles. Mais récemment, la firme américaine a voulu étendre ses activités en se lançant dans l’internet des objets. Pour ce faire, elle a acheté la société européenne, NXP, une véritable référence en matière de semiconducteur. La transaction a coûté 47 milliards de dollars à la firme américaine et vise divers marchés comme, l’automobile, la sécurité, mais aussi, le domaine industriel et le développement de l’application.
Une fusion historique
La plus grande opération de fusion-acquisition dans le domaine de la tech jusqu’ici, a été effectuée par Avago Technologies qui a racheté Broadcom avec la bagatelle de 37 milliards de dollars. Mais avec cette opération effectuée par Qualcomm sur NXP, les records ont explosé. En effet, la firme américaine n’a pas hésité à mettre sur la table le gros lot pour acquérir les parts de la société NXP. Ceci propulse le géant américain au troisième rang mondial dans le domaine des semiconducteurs, juste après Intel et Samsung. Mais l’opération a également permis à Qualcomm de créer une prévision de CA de 35 milliards de dollars et quelques 72 000 emplois. Ainsi, si l’activité de l’américain était surtout centrée sur les puces électroniques jusqu’à présent (61 % de son CA), elle va de plus en plus se concentrer sur l’internet des objets (8 % auparavant). Elle envisage ainsi de booster le chiffre d’affaires sur l’internet des objets, qui est aujourd’hui de 100 milliards de dollars, à 138 milliards de dollars.
Quelques risques sur l’opération
Dans la plupart de ses opérations, Qualcomm pratique la sous-traitance de sa production à des fondeurs semiconducteurs tels que Samsung tandis que NXP est un groupe se distinguant sur la gestion d’une grande variété de produits se traduisant sur des cycles assez longs. Ce qui peut devenir un risque pour le géant américain étant donné que leurs profils de productions sont tout à fait opposés. Il est également nécessaire qu’il y ait une harmonisation entre les activités des deux groupes dans le recouvrement de l’actif produit, étant donné que les 2 géants investissent sur le même terrain d’action.